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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 21:10

 

Atelier Châteauneuf et Truffes

Accords préparés et expliqués par Guy Julien, Chef du restaurant La Beaugravière (Mondragon)

 

Truffe.potiron.JPG

 

Velouté de potiron et truffes : accord aromatique sublime, léger et chaleureux, le potiron place réellement en avant les arômes de truffe, et son salé harmonise le tout, sans aucun doute l’accord qui m'a le plus séduit.
- Servi sur un Domaine de la solitude blanc 1993, aux arômes assez puissants de miel, de paille, d’agrumes acidulés et d’une petite pointe oxydative. Iodé, minéral et tendu. Un très beau vin.
- Servi sur un Domaine Cristia blanc VV 2010, aux arômes de pêche, de citron doux et de fleurs blanches. D’une belle fraicheur, et surtout d’un gras onctueux, ce vin joue la carte de la rondeur. Un beau vin.

 

Truffe.terrine.JPG

 

Terrine à la truffe : magnifique terrine, cuite à basse température sous vide durant 48h. Sa douceur et son moelleux sont impressionnants, à l’opposé de la majorité des terrines souvent un peu sèche. Par contre les arômes de truffes sont effacés par ceux de la viande.
- Servi sur un Domaine la Barroche rouge signature 2006, aux nez fruité déjà évolué, surmontés d’épices, de garrigue, et d’une infime pointe caramel. Rond et suave, ce vin affiche une très belle tenue de bouche, avec en finale une plaisante amertume. Un beau vin.
- Servi sur un Domaine Le Vieux Donjon rouge 2010, aux arômes de fruits rouges et de bonbon anglais. Le nez, fin et léger, contraste une bouche relativement puissante. Un vin tout aussi rond et suave. Un beau vin.

 

Truffe.fromage.JPG

 

Toast de truffe et fromage truffé : recette la plus simple de l’atelier, puisqu’il s’agit simplement de déposer deux fines tranches de truffe et un peu d’huile sur un morceau de pain. Néanmoins, ce toast présente un salé assez puissant, qui s’accorde à merveille et rehausse la truffe. Le choix du Chef d’associer le tuber avec un fromage, le Saint-Nectaire, était plus que judicieux. En effet, ces deux aliments ont un point commun, leur côté terreux, et cela leur confère une splendide harmonie.
- Servi sur un Château Gigognan rouge Cardinalice 2009, un vin très fruité aux arômes de fraise, de griottes, et d’épices. Opulent et sucré, je parierais qu’il reste bien 4 à 6 g/l de sucres résiduels… et cela lui va très bien ! Un vin gourmand, doté d’une splendide fraicheur. Un très beau vin.
- Servi sur un Château Simian rouge Les Grenachières d’Hyppolyte 2009, aux arômes de grenache à plein nez. Il est doté d’une bouche bien chaleureuse, puissante, qui contraste une belle sensation de finesse et de fluidité. Un très beau vin.

 

Truffe.glace.JPG

 

Glace à la Truffe

 

 

 

 

Salon des vignerons

 

salon

 

Top départ !
Il est 17h00. Je viens de sortir de l’atelier « Truffes et Châteauneuf ». N’ayant pas pu venir déguster les jours précédents, je n’ai que 2 heures pour boire (et cracher malheureusement) un max. Il y a plus de 80 domaines présents et pas mal de monde dans la salle. Fichtre (oui, je sais, plus personne ne dit cela). C’est partit…
Pour résumer, je n’ai pu gouter qu’une quinzaine de domaines (snif), et parmi ceux qui ont retenu mon attention on trouve : Charvin pour son authenticité, ses arômes, et sa tenue de bouche. La Nerthe pour son nez et son charisme. La Janasse Chaupin pour sa puissance, son côté flatteur, et son irréprochabilité. Usseglio pour le plaisir. La Mordorée la Reine des bois m’a surpris par sa puissance et sa concentration. Mais les deux domaines qui ont assurément marqué la surprise (et mon cœur) sont Les Cailloux pour sa pureté, sa finesse, sa légèreté, sa qualité, et le Domaine de la Mereuille pour l’humanité et la chaleur de ses propriétaires, qui n’hésitent pas à quitter leur stand pour venir vous rencontrer, et qui ne vous répondent pas uniquement « 12 mois de barriques» lorsque vous demandez « et la vinif ? », mais vous raconte carrément tout de A à Z pendant 10min avec les yeux qui pétillent du bonheur que cela leur procure. J’ai adoré. Mr Bouyer, merci !

Crdlt.

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 12:45

 

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 21:46

 

 


 
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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 19:57

 

 


 
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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 21:37

BD.jpg

 

Une magnifique BD de 4 pages (à peine) qui décrit parfaitement et précisément les processus de la vinification en rouge.

Inutile pour les avertis mais réellemnt utile pour les néophytes.

 

Lien : Vinification des rouges

 

Crdlt.

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 17:19

 

Rare !

 

Seule et unique vidéo du mythique Château Rayas.

Y'en a qui ont de la chance, quand même...

 

rayas.jpg

 

Lien : Visite à Rayas

 

Crdlt.

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 17:40

esca.jpg

 

Lien : Les principales maladies de la vigne

 

Encore un super document !

 

Bon, ok...

Le nombre de maladies décrites est assez court, mais franchement ça vaut le détour car c'est très bien résumé, c'est plein de photos, et après cela on a plus aucun doute lorsque l'on croise une anomalie de feuille...

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 17:19

oeuf.jpg

 

Un super document, très court et très précis, pour savoir coller en bonne et due forme...

 

Lien : Le collage des vins

 

1) Pourquoi coller ?

2) Les mécanismes du collage

3) Choix et dosage de la colle

4) La pratique du collage

5) Aspect reglementaire

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 19:32

tonneau

 

 

 

 " L'élevage des vins en fût neuf de chêne "

 

 

 

6ème cahier d'itinéraires d'ITV france

Lien : France ITV n°6

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 19:25

 

Par Sylvain VILLAUME • Source : Lasemaine.fr - 04/06/2012

 

metz.jpg

 

 

Ses retombées sont considérables, mais l’obtention de l’appellation d’origine contrôlée n’aurait pas pu suffire au rayonnement du vignoble mosellan : arrivé ces jours-ci sur le marché, le millésime 2011 conforte la nouvelle émergence d'un terroir de plus en plus connu et reconnu.

 

"Ton vin, c'est de la piquette : il faudrait que tu me paies pour que je reparte avec !" Scène ordinaire de la vie d'un vigneron mosellan, celle-là rapportée par Philippe Joly, le père du Domaine de la Croix de Mission, entendue au détour d'un marché dans le pays messin. Des anecdotes de ce genre, tous ses confrères peuvent en rapporter. En voici une autre, vécue tout récemment par Claude Sontag dans un restaurant du coin. « Sans dire que j'en produisais, j'ai demandé s'il était possible de boire un vin de Moselle. Le patron m'a ri au nez, puis il m'a expliqué qu'il n'était pas prêt de mettre à sa carte des vins aussi mauvais… » Quelques jours plus tard, le vigneron de Contz-les-Bains est revenu sur les lieux de l'injure, remettre à l'effronté quelques échantillons de sa production. « Je crois qu'il a changé d'avis », sourit Claude Sontag.

Oui, les vins de Moselle existent et non, il ne s'agit plus du tord-boyaux systématiquement décrit par leur vieille réputation. « Il y a encore quinze ans, raconte Eve Maurice, du Domaine des Béliers à Ancy, au sud de Metz, les vins de Moselle étaient très acides et n'avaient plus d'autre image que celle de vins de consommation personnelle. Des caractéristiques peu flatteuses ! Mais il y avait une histoire, un terroir, des passionnés, et c'est ce qui nous a sauvés.» Ce qui est vrai pour elle l'est pour Philippe Joly, parti de trois fois rien en 1995 avec l'acquisition de ses premiers carrés de vigne sur les hauteurs de Marange-Silvange, pour Claude Sontag qui a pris la suite de sa maman décédée en 2006, comme pour l'ensemble des dix-neuf vignerons de l'appellation. De l'appellation d'origine contrôlée, précisément, attribuée aux vins de Moselle à l'automne 2010, avec tout ce que cela implique d'exigence sur le travail à fournir, mais aussi avec ce que cela suscite pour le terroir de reconnaissance et d'identification.

A l'heure où les premières bouteilles du premier millésime bénéficiant de l'AOC arrivent sur le marché, les vignerons mosellans perçoivent quelque chose d'un changement, un regain d'intérêt doublé d'une crédibilité croissante… « Il y a un public nouveau qui veut découvrir nos vins, ou les redécouvrir : certains restent sur un souvenir lointain, une mauvaise impression : en général, ils sont bluffés », témoigne Claude Sontag. « Il fallait cette étincelle, y compris auprès des gens d'ici qui connaissaient l'existence des vins de Moselle, sans forcément en consommer », note Marie-Geneviève Mozolay, à la tête du Château de Vaux, doté pourtant d'une notoriété et d'une politique commerciale affirmées. Un label comme déclencheur d'une nouvelle mode ? En tout cas, ajoute Claude Sontag, «nos vins ne sont pas devenus bons du jour au lendemain ! Nous travaillons sur la qualité depuis plusieurs années…»
Consommer local
Dans la démarche des vignerons mosellans visant à obtenir le plus précieux sésame existant sur le marché du vin, encouragés par le conseil général qui y voit un nouveau vecteur d'attrait touristique, les premiers objectifs sont déjà atteints : valider un vrai travail en profondeur. « Nous avions d'abord su convaincre les instances publiques, confirme Eve Maurice, notamment le Conseil général de la Moselle qui nous a donné un sacré coup de main ! Aujourd'hui, ce sont les restaurateurs qui se joignent au mouvement : il existe de bonnes tables, de très bonnes tables même en Moselle qui nous accordent plus d'intérêt, comme les cavistes qui constatent également les progrès de nos vins. Tous s'y retrouvent : désormais, ils peuvent répondre à la demande de plus en plus répandue de consommer local… » « Quelques restaurants commencent à manifester leur intérêt, ajoute Philippe Joly, c'est pourquoi depuis cette année je propose des bouteilles de 50 centilitres, dans toutes mes cuvées. »

2011, en quelque sorte, constituerait le point de départ d'une nouvelle vie, l'an I des nouveaux vins de Moselle. Du moins sur le papier. Mais dans les bouteilles, que raconte ce nectar si attendu qu'il n'a guère le droit de décevoir ? « Nous avons de la chance, admet Eve Maurice, car il y a des années où le climat est plus capricieux avec nous… » « Il y a l'effet d'annonce lié à l'AOC, enchaîne Marie-Geneviève Mozolay, et puis il y a la qualité du vin : elle est au rendez-vous. Millésime précoce, année excellente, belle qualité », détaille la viticultrice de Vaux.

Grâce au ciel et grâce à des femmes et des hommes fournissant un travail soigné, le premier millésime mosellan commercialisé en Appellation d'origine contrôlée devrait plaire. Et affirmer la typicité du terroir : « On aime ou on n'aime pas, mais il y a du caractère dans les vins de Moselle, c'est indéniable, insiste Eve Maurice. Ce sont des vins élégants et fruités, qui ont la finesse et la fraîcheur des vins du nord.» Du nord de la Loire s'entend…
"Plus assez de vin"
Fidèles confortés, nouveau public séduit : l'opération s'annonce à la hauteur des espérances. Au point de doper les ventes et de provoquer un succès économique inattendu? « Si la demande devait augmenter, nous n'aurions plus assez de vin », tempère Claude Sontag, qui se situe pourtant dans la moyenne haute de la production mosellane, avec 20000 bouteilles par an dont les deux tiers en blanc. Leader local, même le Château de Vaux aura épuisé son stock de 85000 bouteilles annuelles avant Noël. Voici déjà la première réserve au développement de l'appellation : sa taille ! « Le potentiel pour planter existe mais se pose le problème de parcelles en friches difficiles à racheter. Je n'ai pas tout à fait 4 hectares, indique Claude Sontag. Sur le ban de Contz, j'ai une parcelle d'une dizaine d'ares traversée en plein milieu par un terrain appartenant à quelqu'un décidé à ne pas vendre ! »

Sur les hauteurs de Marange-Silvange, Philippe Joly envisage d'agrandir son domaine, « pour le porter à 2 hectares ». Ce double actif, cheminot et vigneron, quittera la SNCF l'an prochain. Sa retraite lui permettra de vivre, et il continuera de réinvestir les retombées de sa petite production de vin (6000 bouteilles par an) dans le matériel et dans le foncier. « Il faut au moins 5 ou 6 hectares de vignes pour pouvoir en vivre, dit-il. Mais ici, pour grouper ne serait-ce que 50 ares, il faut s'adresser à dix voire quinze propriétaires différents !» « Nous sommes confrontés à un foncier très morcelé, et à d'importantes complexités juridiques », appuie Marie-Geneviève Mozolay, alors que le château de Vaux a déjà connu « une croissance exceptionnelle » en dix ans, passant de 4,5 hectares à 13 aujourd'hui, puis bientôt 15.

Pinot noir, gamay, pinot gris, auxerrois et autres muller-thurgau vont probablement gagner du terrain, dans les années à venir, le but avoué étant même de doubler la superficie d'ici à 2022. Au point de voir le vignoble mosellan attirer de nouveaux exploitants ? Signe d'un changement considérable, les candidatures affluent et le sujet finit souvent par débarquer sur la table, au détour d'une dégustation des petites merveilles désormais produites le long de la Moselle...
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